La question sur l’extraction du gaz de schiste suscite une controverse, entre défenseurs de l’environnement et exploiteurs de ressources terrestres partout dans le monde.
Son exploitation est contestée par le contexte du réchauffement climatique et de l’environnement qui se dégrade : beaucoup de pays font maintenant attention à leur impact environnemental, et le problème de l’exploitation du gaz de schiste est qu’il pollue la Terre.
Pour le cas des Etats-Unis, le gouvernement actuel autorise l’exploitation du gaz de schiste (avec certaines normes à respecter) et grâce à cela, c’est devenu le pays leader exportateur de pétrole dans le monde devant l’Arabie Saoudite. Cependant, ce bel avenir économique peut cacher des conséquences irrattrapables sur l’environnement : au sol, dans l’air, et provocations de séismes entre autres. C'est pour cela qu'il existe un grand débat aux Etats-Unis sur le gaz de schiste : est-ce que le pays doit continuer à l'extraire pour son intérêt économique, ou doit-il arrêter maintenant pour l'avenir de la planète?
En tout cas, le gouvernement Américain actuel montre qu'il veut continuer les forages, et cela n'est pas prêt de s'arrêter...
L’argument principal des acteurs pour le gaz de schiste est un argument économique, puisque le gaz de schiste se vend bien et bouscule les marchés mondiaux, ce qui amplifie le poids des Etats-Unis dans le marché mondial. En fait, l’argument ne porte pas sur le profit réalisé par les multinationales du pétrole se lançant dans l’aventure, mais plutôt sur un bénéfice collectif passant par la création d’emplois. En Amérique, le secteur pétrolier représente 20 % des emplois de l’Etat et deux tiers des emplois créés depuis 2010 lui sont attribuables.
La politique du pétrole représente, pour l'Occident en général et les Etats-Unis en particulier, un pilier fondamental de la puissance économique, diplomatique et militaire, servant dans celles-ci aussi bien de moyen que de but. L'importance de cette matière première tient en ses deux applications fondamentales : la source d'énergie et les matériaux hydrocarbonés. Donc le gaz de schiste sert surtout de ressource future pour la Terre selon ces acteurs.
L'utilisation des dérivés du pétrole comme carburant pour des moteurs ou des générateurs est fondamentale pour toutes les économies modernes, puisqu'il s'agit de produits ayant une densité énergétique et une facilité d'utilisation sans équivalent. La quasi-totalité de la chaîne logistique des économies planétaires (tous les véhicules à moteur, excepté les véhicules électriques et certains trains suivant ce type d'alimentation) et un tiers de la production d'électricité mondiale (31,4 % en 2012 d'après l'Agence Internationale de l'Énergie) proviennent de ces dérivés du pétrole.
Le principal avantage de la production d'un gaz de cette nature se situe dans la réalité selon laquelle, il réduit la dépendance énergétique de nombreux pays, et brise le monopole des pays exportateurs de pétrole. La conséquence directe est le nivellement vers le bas des prix du pétrole. C’est donc ici l’objectif du président Trump : que les Etats-Unis dépendent le moins possible des ressources d’autres Etats, au même stade que d’être le pays dominant le marché international, dont celui du pétrole et du gaz.
Les opposants au gaz de schiste avancent quant à eux que la fracturation hydraulique, c'est-à-dire la technique nécessaire à l'extraction du gaz de schiste, comporte de nombreux risques environnementaux. Ils montrent que l'exploitation est polluante.
Elle nécessite de grosses quantités d'eau, soit 10 000 à 15 000 m3 par forage. De plus, on ignore les effets à long terme des additifs contenus dans le liquide de fracturation. Des risques de contamination des nappes phréatiques ne sont pas exclus. De plus, la technique de la fracturation hydraulique est susceptible de provoquer des séismes.
Une récente étude américaine, beaucoup reprise par la presse, s’est penchée sur les pollutions au méthane autour des forages de schistes réalisés au Texas et en Pennsylvanie. Elle innocente le procédé de fracturation hydraulique pour incriminer la mauvaise étanchéité des conduits qui laissent s’échapper le méthane. Et présente comme une « bonne nouvelle » le fait « que la plupart de ces problèmes d'étanchéité des puits peuvent être évités en améliorant leur construction ». En réalité, la question des rejets de méthane n’est pas la question principale des pollutions liées aux gazs de schiste. Car la fracturation hydraulique génère le rejet de près de 750 produits chimiques!
les forages impactent aussi la santé des personnes. Sachant qu’il existe 500 000 forages aux Etats-Unis, les menaces sur les réserves d’eau sont tout simplement astronomiques. Les américains commencent à en mesurer les conséquences, car les plaintes des riverains à proximité des forages des gaz de schiste se multiplient...
Enfin, le gaz de schiste n'est pas une énergie renouvelable. Même si elle repousse le pic gazier, cette ressource fossile est limitée dans le temps et a une forte empreinte territoriale. Les problématiques environnementales sont multiples: impact sur la radioactivité de l’eau, impact sur la pollution des nappes phréatiques, impact sur les tremblements de terre qui peuvent devenir plus fréquents lors de la fracturation,impact sur la quantité d’eau consommé, ainsi qu’un impact sur l’écopaysage.
Il existe tout de même des points de friction sur lesquels les deux partis ne sont pas d’accord. Les partisans du gaz de schiste critique surtout le fait que le vrai impact de la fracturation hydraulique ne soit pas complètement prouvé, comme quoi cela engendrerait plus de séismes sur le territoire Américain.
En effet, les scientifiques ont démontré que depuis les années 2010, plus de séismes touchent chaque année le territoire, notamment en Oklahoma qui connaît un boom pétrolier depuis 2008 avec la découverte de l’hydrofracturation, année où les Etats-Unis commença à produire en grande quantité du gaz de schiste. Des volumes considérables d’eaux usées et de produits chimiques utilisés pour les forages sont réinjectés dans les formations de schiste, car pour l’heure l’industrie n’a pas trouvé d’alternative à ces dépôts « sauvages ». C’est ce qui causerait des séismes selon les scientifiques et les opposants au gaz de schiste.
Ainsi, les conséquences de la fracturation hydraulique posent un grand débat et de gros soucis. Cependant, les partisans soutiennent le fait qu’il serait possible de récupérer le gaz de schiste en utilisant une autre technique d’extraction, donc en ne risquant pas d’abîmer la roche et l’atmosphère à perpétuité, avec par exemple la fracturation électrique ou la fracturation par explosion. Il reste à limiter des inconvénients possibles et c'est ces “inconvénients possibles” qui posent problème aux opposants : pour eux, récupérer ce pétrole sans polluer la Terre restera pour toujours une chimère. Même si les scientifiques découvrent de nouvelles méthodes, il subsistera un risque pour la planète et pour les vies prochaines. De plus, ces méthodes sont non conventionnelles et n’ont jamais été réellement testées.
https://dailygeekshow.com/gaz-de-schiste-chiffres/
https://portail-ie.fr/analysis/1500/lexploitation-des-gaz-de-schiste-aux-etats-unis
http://www.economiematin.fr/news-gaz-schiste-erreur-aie-reserves-etats-unis
http://www.lemondedelenergie.com/gaz-de-schiste-prepare-retour-aux-etats-unis/2017/01/23/
http://www.bsi-economics.org/658-schiste-usa-perspectivesdusecteur
https://stopgazdeschiste.org/tag/usa/
http://www.le-gaz-de-schiste-non.fr/unites-de-mesure%2C-chiffres-cles.html
https://sites.google.com/site/cartographiegazdeschiste/principaux-acteurs
https://esieecontroverse.files.wordpress.com/2018/02/cours02_tableau_acteurs_small.xlsx
https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0306261917304312
http://knowledge.wharton.upenn.edu/article/the-once-and-future-u-s-shale-gas-revolution/
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Je suis allé étudier au lycée Martin Luther King où j’ai obtenu mon diplôme du bac à Bussy-Saint-Georges. J’ai eu la chance de rencontrer Alexandre Oudomphanh durant cette période. Je suis rentré à l’ESIEE Paris car plusieurs des filières proposées par cette école m’intéressent beaucoup comme les systèmes embarqués.
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Né le 11 octobre 1999, diplômé d’un bac S mention très bien et passionné par les nouvelles technologies, j’ai rejoint ESIEE Paris afin de devenir ingénieur en robotiques et de réaliser mes ambitions.
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Je suis né le 30 novembre 2000 à Conflans Sainte-Honorine. J’ai fait mes années de lycée à Martin Luther King à Bussy-Saint-Georges, ville ou je réside et j’ai obtenu mon bac avec mention bien. Je suis venu à l’ESIEE car les filières sont à la fois intéressantes et assez générales pour me laisser le temps de réfléchir à ce que j’ai envie de faire.
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J’ai fait ma scolarité à Saint-Maur, et j’ai eu mon bac au lycée Marcelin Berthelot. Je suis venu à l’ESIEE dans le but de découvrir les métiers autour de l’informatique et de l’électronique.